Rien qu’à y repenser j’en ai des frissons. L’été quand nous étions sage, ce qui n’est pas gagné lorsque vous êtes l’ainé de trois garçons, notre maman chérie pour nous féliciter de notre gentillesse, nous préparait cette boisson au goût d’orangeade, du Tang ! Le mouvement de la cuillère de bois créait un tourbillon dans le broc pour que le nuage de poudre acidulée puisse plus efficacement réaliser son phénomène de transformation. Jésus lui en toute charité chrétienne préférait changer l’eau en vin, Tang la changeait en une boisson au goût infâme ! Pouah … Depuis, l’enfant à grandi et ses goûts ont changé, son palais a évolué. Il aime rendre honneur au doux prénom que lui ont donné ses parents qui fait la fierté des Bourguignons en ouvrant une bonne bouteille d’un beau terroir ensoleillé afin d’en partager avec ses amis le nectar des vignes du seigneur ! Amen ton verre…
Maintenant, c’est dingue, mais j’aime Tang. Depuis qu’un acte divin a métamorphosé cette boisson en un groupe d’Emo Core terriblement noisy, puissant et percutant avec son chant à deux voix ; j’en boirai tout mon soûl. Après quelques années de silence, les quatre Lillois de Tang reprennent leur bâton de pèlerin pour prêcher les mélodies de leur album Dynamite Drug Diamond. Un message entendu jusqu’en Albion puisque l’album sera distribué par Sober Up Records. Une excellente nouvelle que nous annonce Bastien le batteur chanteur du groupe et qui sera je l’espère l’opportunité de dates au Royaume-Uni. Ce soir le public du Bar Live découvre un Tang en grande forme avec un set principalement composé des chansons de leurs deux derniers albums dont voici la Tracks list
Highway Encounter
Highest Branch
Lost in Prayers
Ripples of a Forgotten Radio Song
Waiting for the Dragon Lady
In Loving Memories
Fistful of Twice
Paint it Black
Run and Run and Die
Loma
Quand les Suisses de Kruger arrivent sur scène, le public encore tout chaud est loin de s’imaginer la claque qu’il va se prendre. Je suppose que les musiciens connaissent eux aussi et suivent l’adage de The Inspector Cluzo « Fuck the Bass Player » car malgré l’absence de leur bassiste, ils assurent le show comme des maîtres. Ils jouent un Métal très mélodieux influencé par le Post Hard Core. Leur chanteur Renaud possède l’énergie d’un diablotin éjecté de sa boite. Il grimpe, saute partout, se roule par terre, chante dans le public. Adorable comme un gentil bambin avec son air à la Dave Gahan, il embrasse les spectateurs. Que celui qui n’a pas reçu son bisou lève le doigt ! Kruger a offert un super concert très dynamique avec une énergie très communicatrice achevé lors de leur rappel avec la reprise de « Blizzard, Buzzards, Bastards » de Scissorfight et les Yeah du public.
Vincent GILOT aka Le Guise
6 Novembre 2013
