Andalousie
Les beaux dégâts

5 au 13 mars 2005

Hola ! L’Espagne est un pays magique où il fait bon se perdre et plus particulièrement en Andalousie. La condition sine qua non pour profiter pleinement de son séjour, et surtout des trésors andalous, est de vivre à l’espagnole. Pas besoin de se pétarder une dizaine de fuseaux pour ressentir le décalage horaire. En effet, de ce côté des Pyrénées, le rythme de vie est plutôt nocturne. La Noche ! Si vous faites partie de ceux qui aiment les apéros de mise en jambe avant d’attaquer le resto à 23 heures pour finir la nuit dans un bar agité jusqu’à plus d’heure, alors cette destination est la vôtre.
Je vais vous présenter le circuit que j’ai réalisé avec deux kroundaves. Le but de ce séjour était de se retrouver entre amis, de profiter de la vie en bons « hédonistes » et de découvrir l’Andalousie de l’intérieur au gré de nos rencontres, en se laissant perdre dans ces villes qui nous étaient totalement inconnues et ne nous appartenaient pas … Pas encore (Idée à suivre avec le film l’Auberge espagnole. Cherchez et vous trouverez). Pour éviter toute confusion … je ne risque pas de vous conseiller un musée, mais plutôt une bodega, un bar sympa, vous critiquer l’hôtel où nous avons logé, vous inviter à rentrer dans une teteria de l’Albacin.

Voici le circuit par étape sur une semaine

  • Jour 1 : arrivée à Séville en fin de matinée
  • Jour 2 : Séville
  • Jour 3 : Départ de Séville au matin pour Tarifa et nuit à Malaga
  • Jour 4 : Départ de Malaga pour Grenade
  • Jour 5 : Grenade
  • Jour 6 : Départ de Grenade au matin pour Cordoue
  • Jour 7 : Départ de Cordoue en début d’après midi pour Séville
  • Jour 8 : Dernière nuit à Séville
  • Jour 9 : Retour pour la France

Joli circuit ???

Ce circuit a été réalisé en voiture de location. Ce qui est relativement onéreux car il est vivement conseillé de ne pas la laisser dormir dans la rue, au risque de la retrouver forcée voire transformée en bar (sic). Il faut compter entre 15 et 20 euros de parking par jour !

Bon assez de bla-bla, voici...

Séville

Cette ville est fascinante. Pudique, lors du premier contact, elle s’est peu découverte à notre rencontre. Mystérieuse et tempérante, elle nous a offert ses bijoux au fur et à mesure. Séville se mérite.
C'est dans le vieux quartier de Santa Cruz qui est vraiment très agréable, populaire, chaud et festif, que nous avons jeté notre dévolu et installé notre Quartier Général de Campagne.

Mais passons aux choses sérieuses. Pas de séjour en Espagne sans Tapas y Bodega !
Si vous êtes un fan du Pata Negra de Bellota accompagné par un Rioja alors vous trouverez votre bonheur dans ces adresses que nous avons testées … et plusieurs fois.

Bodega Santa Cruz aka Las Columnas
Cette maison est souvent, voire toujours, bondée, mais si au gré d’une vague humaine vous déferlez près du bar, alors vous comprendrez que tout se mérite. Une bodega très populaire avec derrière le bar, des serveurs énergiques et super speedés qui notent votre cuenta à la craie sur le bar. Au fil de la soirée, l’ardoise à tapas prends de méchants coups de chiffon, donc ne tardez pas pour y aller.
Ensuite vient le plaisir de déguster votre trésor adossé à une colonne de l’établissement. Voire, si vous êtes chanceux, profiter d’une des rares tables qui se libèrent.

Las Teresas
Passer la porte de Las Teresas, c’est finalement un peu rentrer dans l’histoire. A-t-elle changé depuis 50 ans ? C’est la carte postale authentique de la bodega. Les vieilles céramiques, les jambons qui dégraissent pendus aux plafonds, les affiches tauromachiques et images pieuses jaunies par le temps vous contemplent pendant que vous dégustez vos pimientos de assados et quelques salmonetes fritos accompagnés d’une Cruzcampo bien fraîche.

Alfalfa
Cette petite Bodega qui est un peu excentré du quartier Santa Cruz vaut le détour. Dans un cadre qui a su rester typique (jambons suspendus, mur de bouteilles de vin…) la clientèle ainsi que les propriétaires sont franchement plus jeunes. Différence que l’on retrouve également dans une élaboration un peu plus insolite et créative des tapas. Je ne vous en dis pas plus, le plaisir est réel.

Il est évident qu’après un bon gueuleton, la promenade digestive dans les Jardines de Murillo et une crapuleuse sur la Place d’Espagne sont de rigueur, voire amplement méritées. Histoire de se préparer psychologiquement à une soirée endiablée.
Nombre de villes peuvent s’enorgueillir de posséder une rue de la soif. Mais si un jour vous croisez tard le soir près de l’Argote de Molina, vous pourrez assister à un bien joli spectacle. Inutile de vous citer le nom des bars. Vivre la fiesta est déjà une expérience. Le parcours du combattant assoiffé ne commence pas par trouver une table de libre, mais plutôt accéder au bar, tout en sachant qu’il y a plus de consommateurs dehors qu’à l’intérieur. Ce sont les véhicules stationnés qui servent à la convenance de siège ou bien de comptoir !

Même si « On » - qui est un con – ne va pas en Espagne pour boire un verre dans un Irish Pub, vous trouverez en face de la cathédrale un large Pub au nom de Flaherty. Cet endroit est un shaker cosmopolite de toutes les populations que l’on peut croiser dans cette ville. Ambiance musicale et festive pour danser jusqu’au bout de la nuit. Histoire de faire craquer les Andalouses.

Santa Cruz en action Las Teresas alfalfa ... bonne cantine ! ma bagnole !!!
Home Sweet Home literie ceramique et ... géographique Giralda by night Nous les écorchés

Mais la cuisine espagnole ne se limite pas, fort heureusement, aux tapas. Dans la Calle Mateos Gago qui mène également à la bodega Santa Cruz, se trouve sur le côté gauche un restaurant au nom d’un célèbre médecin et gastronome espagnol : Thebussem. Dans un cadre raffiné sans extravagance vous pourrez y déguster à des prix honnêtes une cuisine de qualité comme la queue de taureau.
Il est également évident qu’il faut profiter de son séjour pour s’offrir une bonne paella. Ce qui a été fait, mais je n’en garde pas un excellent souvenir. Le plat était trop salé ! Un arrière goût d’attrape touriste ! Un restaurateur chanceux, je ne me rappelle plus de son nom. Bien la preuve qu’il m’a laissé un souvenir mémorable.

L’hôtel San Francisco se situe dans une petite rue piétonne près de la Giralda. Rien à redire ! Les patrons, très agréables, font un réel effort pour communiquer en anglais. Les chambres, équipées de climatisation, et d’une salle de bain avec baignoire, sont spacieuses et propres. Attention, les tarifs évoluent presque du simple au double en fonction des saisons et surtout des fêtes (feria, fête sainte). Les tarifs sont sur leur site web.

Les adresses
Pour visualiser la carte de l'etablissement cliquez sur son nom


Santa Cruz
Calle Rodrigo Caro, 1

Las Teresas
Calle Santa Teresas, 2

Alfalfa
Calle Alfalfa

Pub Flaherty
Alemanes, 7
www.paddyflaherty.com
San Franscisco
Calle Alvarez Quintero, 38
www.sanfranciscoh.com
Thebussem
Calle Mateos Gago, 9


Maintenant en route pour ...

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Tarifa

L’Andalousie est une terre très riche culturellement et historiquement. C’est à mes yeux un lieu privilégié de tolérance où toutes les cultures se mélangent sans rejet. Ainsi, à Séville la Giralda, le minaret de l’ancienne mosquée, s’intègre dans la cathédrale. A Tarifa la blanche, j’ai du mal à croire qu’un ruisseau d’à peine 10 kilomètres de large nous sépare du Maroc. Pourtant je l’ai emprunté à plusieurs reprises cette autoroute à cargos et bâtiments aussi divers que variés. Gib’, son détroit et ses courants.

Tarifa entre Atlantique et Méditerranée


Tarifa est le bled le plus au sud de l’Europe où d’un côté vous avez l’Océan Atlantique et de l’autre la Mer Méditerranée. L’endroit est particulièrement venteux ce qui en fait le spot favori des windsurfers et … des éoliennes. We need windpower ! Après avoir religieusement visité ce point méridional où les eaux se rencontrent, je vous invite à flâner dans ces rues pentues où les artères perpendiculaires épousent les isohypses. La cité qui entoure le Vieux Tarifa intra-muros est, typique du célèbre mouvement d’anarchitecture, donc moche et sans intérêt.

Dans cette ville de lumière aux maisons blanches, je vous conseille de vous arrêter dans un café-bar, une bodega caractéristique de cet endroit, où se mêlent vieux du village, jeunes surfeurs, touristes de passage … Au sommet de la Calle Jerez : Las Cuatro Esquinas. Un patron jeune, très sympathique vous accueille dans un cadre religieux et rock’n’roll où Jack Daniel’s a autant sa place que les affiches pieuses de la semaine sainte. A Dieu et à Jack, tu devras le respect ! Celui-ci, nous a fait goûter d’agréables tapas à base de thon et d’appétissants fromages. Et c’est extraordinaire, il possède une machine à expresso. En effet, toutes les bodega ne possèdent pas forcément ce genre de machine, dont l’absence peu donner des vertiges et des montées de sang à bien des aficionados.

Vous êtes ...ICI !!! souvenir Qu'il est agréable de se laisser porter dans le Vieux Tarifa Miam, miam ... Tarifa, c'est le vent, Gib' et le Maroc

Inutile de s’attarder, lorsqu’il faut encore traverser la Costa-del-béton, paradis des Belges qui comme le chante si bien Jean-Luc Fonck veulent tous aller à Torremolinos.


Allons donc déguster un vin de ...

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Malaga

Pourquoi aller à Malaga ? C’est une excellente question. En fait, il n’y a rien à faire de véritablement intéressant à Malaga, à part y déguster quelques verres de vin et surtout y dormir. En effet, Malaga reste une bonne étape sur la route pour Grenade.
Cette ville de la Costa del sol, même si elle a l’air épargnée par le béton, reste une destination estivale. Lors de notre passage en mars, nous nous sommes baladés dans ville quasi morte. En ce qui concerne les restaurants, nous avons finalement trouvé notre bonheur à la Taberna El Trillo. Elle se situe Calle Don Juan Diaz, 4. Le cadre est chaud et aussi cossu que la clientèle. Il faut avouer que nous dénotions franchement parmi les "costards-cravates". Les prix sont donc adaptés à la clientèle. L’addition s’est élevée à 105 euros à 3 personnes avec une bouteille de vin à 26 euros.

Pour les anecdotes. Histoire de rire … un peu.
Sur l’Alameda Principal, il y a de petits bars dans le style cave à vins comme le Antigua Casa de Guardia si mes souvenirs sont bons avec des tonneaux contre le mur, un vieux zinc et des garçons sapés comme des pingouins. Ils sont surtout aimables comme des portes de prisons. Un souvenir qui nous fait toujours bien marrer.
Dans le genre, un peu moins marrant. Nous avons logé à l’Hostal Alameda. Rien à redire sur l’hébergement. Par contre, il est noté dans le GDR que l’établissement a passé une convention avec le parking qui est tout proche. Donc, il ne vous coûtera que 6 Gwëneks à la place d’une vingtaine. Ca c’est ce qui est écrit, cela s’appelle la théorie. Ensuite, vous donnez votre ticket de parking à votre logeuse et elle vous le remplace contre un autre qui permet d’ effectuer cette fructueuse transaction. Sauf que… Ca ne fonctionne pas ! C’est ce que l’on appelle la pratique. Quand vous passez votre billet au guichet, vous êtes un peu loin du compte. Marco est même retourné à l’Hostal pour régler ce litige. Rien n’y fait.


A bon entendeur salut, je m’casse à ...

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Grenade

Sans vouloir un mauvais jeu de mot, Grenade c’est explosif !
Il faut surtout avouer que nous avons eu énormément de bol. En effet, après avoir garé la voiture dans le parking San Agustin, nous étions en train de chercher le chemin pour rejoindre l’hôtel San Jeronimo. Cela donne à peu près un gars à chaque point cardinal, à deux doigts d’un pugilat bien gaulois, quand une voix féminine dans une langue familière nous interpelle « Vous êtes français ? ».
Cette charmante et sympathique française qui était venue à Grenade dans le cadre d’une année Erasmus avait décidé d’y rester travailler. Elle nous a accompagné au plus près de notre hôtel et nous a indiqué de quoi survivre : un excellent bar à vin et la rue « qui bouge » ! Encore mille mercis...


zeluan

Zeluan

C’est le nom que porte cet établissement où le vin est servi dans de beaux verres. Une indication qui rapidement met l’eau à la bouche de n’importe quel hédoniste. S’il n’y avait que les verres !
Dans un cadre cossu et raffiné, le Zeluan vous présente une sympathique carte des vins ibériques. Nous avons jeté notre dévolu sur un Luis Canas Crianza, un Marquis del Puertas et un Paternina Banda Rioja Reserva. Les vins peuvent être servis au verre et sont agrémentées de quelques tapas.

Si la carte des tapas ne suffit plus à satisfaire votre curiosité, le patron pourra vous remettre le menu où je vous recommande de jolies salades variées, colorées et gourmandes.
Une adresse indispensable, où il faut énormément de courage pour quitter les lieux tant l’endroit est agréable à en oublier que le temps passe... Le but des vacances finalement.



La rue qui bouge

Pedro Antonio de Alarcon. Cet écrivain célèbre a donné généreusement son nom à une rue nocturne et animée de Grenade. Proche du campus universitaire, inutile de vous faire un dessin. C’est une succession de bars aussi divers que variés.

Le Soma
Quartier général du Ska et du Rock Steady Beat. Skin Heads Reggae en Fred Perry, Rastas et Mod’s se partagent ce bar très sympa. Un passage obligé pour visiter probablement le plus grand chiotte d’Andalousie. Imaginez, un hall de gare, un grand miroir et là-bas contre le mur, la cuvette. Incroyable !

Le Camel
Un bar Blues Rock où le plafond est recouvert de pochettes de 33 tours. Lors de notre passage, un groupe jouait dans le fond de la salle. Si vous faites partie de la grande famille des Rockers, cette adresse est la votre.

Le Babel

Etablissement beaucoup plus moderne et disons généraliste. Un grand bar en U et une arrière salle en hauteur avec des billards. Il est tenu par un patron très sympa qui parle un peu français.

babel

Si vous souhaitez continuer la noche, alors il vous reste à changer de quartier et à remonter vers la cathédrale pour découvrir le Grenada 10 – carcel Baja, 10. C’est dans un cinéma avec un décor relativement baroque que vous aurez la joie de « mouver votre corps » sur des musiques... actuelles (techno et tutti quanti...)

Ensuite, vient le moment de se taper une bonne nuit avant d’attaquer la visite de la ville. Nous avons logé à l’hôtel Los Jeronimos. Excellente adresse où nous avons obtenu un rabais de 30% avec le GDR. De plus, si vous êtes fâché avec les langues étrangères (ce n’est pas bien), le patron et des membres de son équipe parlent français.

Branles bas ! Ce n’est pas tout de faire la noce, maintenant ça va grimper. Quelques bocadillos et une Cruz Campo... Et c’est reparti.

Voulez-vous venir au Zeluan ???
Le palais de l'Alhambra avec en arrière plan les neiges eternelles de la Sierra Nevada, vu depuis l'observatoir Saint Nicolas
Le palais Charles Quint La cour des Lions et ses colonnades Variation sur la cour des Lions * Une fontaine d'albâtre soutenue par 12 lions de mabre Le véritable charme du Generalife, ce sont ses jardins et ses eaux * Théophile Gautier Vue de la ville et de la cathédrale à partir de la torre de la Vela

Je vous conseille de vous promener ou plutôt de vous égarer dans le quartier populaire de l’Albacin et de grimper vers le point de vue de Saint Nicolas. Vous pourrez jouir d’une magnifique vue sur l’Alhambra tout en dégustant une boisson chaude. En effet, les températures sont beaucoup plus fraîches qu’à Séville. L’Albacin est une colline avec ses méandres de ruelles. C’est le quartier historique arabe où vous trouverez les teterias. Ce sont des salons de thé où vous pourrez également déguster des pâtisseries orientales ou bien fumer le narguilhé.

Pour la visite de l’Alhambra, nous n’avons pas eu de problème de réservation vu que le mois de mars est une période creuse. Alhambra vient du nom arabe, Al-Ahmrâ, qui signifie « la rouge ». Cela en rapport à la couleur de la muraille faite de briques rouges. Ce palais construit à partir du XIII ème siècle par les princes Nasrides est un modèle de beauté, d’élégance et de finesse architecturale que ce soit pour les arcades aux motifs finement ciselés, les patios richement décorés de mosaïques ou encore les magnifiques jardins et les fontaines. Tout le génie de l’art musulman.

Il est évident que venir à Grenade sans visiter l’Alhambra est criminel. Par contre, nous n’avons pas eu le temps de nous offrir un Hammam afin d’avoir un ...


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Cordoue

C’est dans cette ville de tolérance et carrefour des cultures musulmanes, juives et catholiques, que nous achevons quasiment notre tour d’Andalousie. Aujourd’hui, il faut l’avouer la ville est devenue le carrefour de l’histoire et du commerce touristique. La ville manque de vie, ce qui contraste énormément avec Séville et Grenade, bien qu’elle soit bizarre et mystérieuse.
C’est une étape agréable et plus reposante, mais qui ne mérite pas franchement que l’on s’y attarde plus de 24 heures.
Perdez vous dans la Juderia ancien quartier juif près de la mosquée. Cette vieille ville n’est qu’un dédale, voire un labyrinthe, de petite rues. Alors vous arrivez sur une petite placette avec des maisons andalouses typiques, richement fleuries. Parfois l’odeur fleurie des patios se mêle à celle du cuir que vendent certaines boutiques. Passez le Rio Merdo pour voir la ville du Puente Romano. Sur le Guadalquivir, vous pourrez remarquer les vestiges d’anciens moulins à eau.

Cela mérite une pause jamon iberico et vino tinto à la Casa Pepe de la Juderia. Bel établissement select. Un joli bar richement décoré de mosaïques et de jambons suspendus mais avec un vieux serveur très agréable (sic)

La mosquée de Cordoue, la Mezquita, est une œuvre capitale de l’art Hispano-Mauresque. Ce bâtiment est d’une rare beauté. Appréciez la finesse des portes des façades. Passez et pénétrez dans la cour des orangers. Une petite balade avant de se préparer à admirer cette architecture grandiose et magnifique. La mosquée est une forêt de colonnes et d’arcs. Et soudain, en son centre, la cathédrale. Bizarre !
Théoriquement, l’entrée est gratuite tous les jours entre 9:00 et 10:00.

Maison andalouse aux murs blancs et balcons fleuris Vue sur la ville et la Mezquita depuis le Puente Romano Jamon et mosaïques
A gauche, le guichet du Palais et à droite, la porte de la façade occidentale et ses arcades aveugles La forêt de colonnes et d'arcs de la mosquée. Elle compte environ 850 colonnes Hostal Los Arcos

Le soir, nous avons traîné pas mal dans Cordoue afin de trouver une bodega populaire qui ne soit pas un repaire à touriste. En vain. Finalement, nous nous sommes rabattus sur le Bandolero - Calle Torrijos, Casa Mim. 6. Du bar étriqué vous pouvez ensuite passer au restaurant qui a plusieurs salles à l’étage. Franchement, c’est classe ! Les tables sont joliment dressées. Un service de qualité pour le touriste. En effet, à la fin du repas, le garçon nous a demandé si nous étions Français. Puis, il est revenu avec une assiette de crème anglaise où il était inscrit en lettre capitale avec du coulis de fraise : FRANCE. Si ce n’est pas gentil ? Quelle délicate attention, nous en avions bien ri.
En quittant les lieux nous avons demandé au garçon s’il ne connaissait pas un endroit sympa pour finir la soirée. Ni une, ni deux, il prend son téléphone. Et contacte un de ces amis pour nous accompagner dans une boîte. Nous suivons notre guide dans les ruelles sombres sans fil d’Ariane pour arriver devant une grande porte. Nous sommes invités à rentrer. A l’intérieur c’est un concert de flamenco. Bonne soirée arrosée avec l’ami Jack.

Nous avons logé à l’Hostal Los Arcos. Notre chambre au rez-de-chaussée donnait sur le patio. Une bonne adresse.

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Fin du voyage et du Debriefing.
J’espère que ce carnet de route excitera votre curiosité en vous invitant à visiter la belle Andalousie.
Hasta Pronto

* Les Bodega, les beaux dégâts... Pourquoi ? Tout simplement car je ne vous montrerai pas les photos de nos visages après ce voyage. Quand nous avons pris l'avions nous avions des bagages à mains, mais les valises n'étaient pas que dans les soutes du zinc. Marc ressemblait à Bénicio Del Toros au mieux de sa forme ! Une fatigue bien méritée.




Pour ceux qui sont arrivés à la fin de carnet, vous pouvez me laisser votre avis en m'envoyant un mail. Mais surtout voici quelques bonus !
Des liens vers des sites de groupes espagnols très intéressants, quasiment incontournables pour certains.

La Fura Del Baus : spectacles très symboliques où les musiques modernes sont souvent mélées aux traditionnelles. A voir absolument. Je suis un fan de NOUN !

Heroes Del Silencio : Le Groupe de Rock espagnol des années 90 ! Les deux premiers albums sont de pures merveilles.

M Clan : un groupe que j'ai découvert durant mon voyage. Ils font une reprise de Lola des Kinks tout à fait étonnante.

Tokyo sex Destruction : La rencontre entre Pedro Almodovar et Iggy Pop ! Les Stooges à la sauce ibérique. Ils chantent en anglais et c'est du feu de dieu !

CafequiJano : Pop Rock Sympa !