AIX, je crie ton nom
Il existe à quelques encablures de La Rochelle une île - entre ciel et océan - où règne le calme, la quiétude, la volupté. Une île, oui mais une vraie, pas une de celle que l'on peut y aller pied sec lorsque c'est marée basse. Non ! Une île sans pont et encore moins de tunnel. Pour découvrir ce bijou de la côte charentaise, il vous faudra retrouver votre pied marin et prendre la navette. L’île d’Aix, ce petit croissant de verdure nappé de sable, niché entre Ré au Nord et Oléron au Sud, est un petit paradis de 130 hectares avec un littoral de 7 km. Malgré sa petitesse – le tour de l’île en promenade peut être réalisé en deux heures – ce joyau regorge des différents paysages de la Charente : plage de sable, falaise, forêts de pins et de tamaris, marais ... En débarquant du bac, nous découvrons le bourg en passant le pont-levis. Sur la gauche,
siège massivement le fort : souvenir d’un passé militaire, dont le responsable BTP de Louis XIV – Vauban – a donné les remparts et dessiné les axes du bourg. L’île fut plus tard marquée par la venue de l’Empereur qui décida de s’y faire bâtir une maison qui est devenu aujourd’hui le musée Napoléon. En face se trouve le musée africain. Les deux rues principales qui partent de la place d’Austerlitz sont la rue Napoléon et la rue Gourgaud, traversées par la rue Marengo pour former le célèbre « carrefour de la médisance » : il faut bien que les informations circulent ! A île pas ordinaire, personnage extraordinaire que celui d’Hervé Gallet qui est aujourd’hui le dernier nacrier. Il a repris l’activité qu’avait crée son père il y a plus de 50 ans avec le travail de la nacre.
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